Le stress thermique, tueur de performances!
Les limites du stress thermique ne sont pas exactement définies. On peut parler d’un stress thermique léger quand la respiration des animaux s’accélère. Un stress plus aigu se distingue par un halètement. Une vache souffrant d’un stress plus important halète, tend son coup et laisse sa gueule ouverte.
La température corporelle de l’animal est alors d’environ 39,6°C. A ce stade, on remarque nettement une baisse d’ingestion, notamment chez les animaux très performants, ceux-ci devant évacuer un excédent de chaleur supérieur. Dans un premier temps, on remarque généralement une baisse de la quantité de lait et des taux (TB, TP), dus à la baisse d’ingestion. Ce manque d’apport d’énergie s’ajoute au déficit énergétique déjà existant, provoquant ainsi une augmentation des cas de cétose.
Des mesures de la valeur pH effectuées pendant une période de stress thermique ont démontré que le danger d’une acidose de la panse augmente en raison d’une plus faible ingestion.
Enfin, en plus de la baisse de production de lait, la santé des animaux et leur fertilité subiront à leur tour des effets négatifs. Les animaux auront des chaleurs moins visibles d’où un taux de gestation nettement réduit ! Le faible apport énergétique et le stress provoqué par la chaleur sont la cause de l’affaiblissement du système immunitaire avec comme conséquence, une augmentation de la sensibilité aux mammites et la fourbure.
Réduire le stress thermique grâce à l’alimentation
Il est important de maintenir le plus possible une ingestion importante afin de minimiser le déficit énergétique. La technique et le management de l’alimentation ainsi que la gestion de la ration sont quelques possibilités qui peuvent contrecarrer une réduction de l’ingestion.
Pendant les périodes de chaleur, les vaches ingèrent une grande partie de leur ration journalière le soir et la nuit. C’est pourquoi la ration journalière devrait être préparée et distribuée le soir. Si la matière sèche augmente trop en raison du desséchement de la couche supérieure du silo, ou de la ration sur la table d’alimentation, on doit penser à mouiller la ration avec de l’eau
La prise alimentaire est nettement plus haute avec une ration dont la teneur en MS est comprise entre 40 % à 50 % plutôt qu’à de 60%.
Afin de stabiliser une ration humide durant les périodes de fortes chaleurs, il est recommandé d’utiliser un stabilisateur de ration comme JOSERA Frischhaltekonzentrat, afin d’éviter l’échauffement car il est certain qu’une ration qui chauffe sera moins bien ingérée par les animaux.
Dans la ration elle-même, la concentration en nutriments doit être augmentée dans le cas d’une ingestion réduite.
On doit absolument veiller à un apport suffisant en fibres. Le système immunitaire affaibli devrait être renforcé en particulier pendant les périodes de stress et il faudra veiller à l’efficacité des nutriments apportés. JOSERA DairyPilot, des effets à large spectre! JOSERA DairyPilot stabilise ou augmente l’ingestion, renforce le système immunitaire contre les processus inflammatoires et le stress thermique.