Table des matières
- Pertinence de l’élevage des veaux
- L’allaitement au lait entier dans l’élevage des veaux
- Les déficits de l’allaitement au lait entier
- Influence sur la performance des veaux
- Effets positifs des acides dans l’élevage des veaux
- La solution – le complément du lait entier JOSERA GastroVit
- Regarder maintenant la vidéo explicative de JOSERA GastroVit
- Conclusion
Pertinence de l’élevage des veaux
La base pour une future vache laitière performante est posée au cours des premières semaines de vie du veau. Il est donc d’autant plus important de faciliter cette phase d’élevage des jeunes animaux le plus possible. L’objectif est d’élever avec succès des veaux performants et en pleines formes qui, grâce à un développement optimal, atteindront un âge au premier vêlage peu élevé et des rendements laitiers élevés pendant la lactation.
L’allaitement au lait entier dans l’élevage des veaux
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles on donne du lait entier aux veaux : C’est la buvée pour les veaux la plus naturelle, et en même temps, le lait entier est déjà disponible dans les exploitations et ne doit pas être acheté en supplément. Il s’agit de 100% de protéines de lait et contient en outre des nutriments hautement digestibles. On a souvent recours à la consommation de lait entier, lors que les revenus laitiers sont faibles et le coût des substituts de lait augmente.
Il convient toutefois de noter que l’abreuvement au lait entier ne répond que partiellement aux exigences nutritionnelles du veau. L’élevage, l’augmentation de la production laitière ou encore des erreurs dans la phase de tarissement font que le lait entier ne dispose pas d’une dotation en vitamines et en oligo-éléments couvrant les besoins. En même temps, les veaux ne sont pas en mesure de synthétiser eux-mêmes certaines vitamines (vitamines B), leur rumen n’étant pas fonctionnel au début. L’apport de cuivre, de zinc, de manganèse, de sélénium et de vitamines A, D et E ainsi que de vitamines B, en particulier, ne peut pas être assuré sous une forme suffisante par la boisson au lait entier.
Le fer, un oligo-élément, a une importance particulière. La teneur en fer du lait entier est de 2 mg/l et les besoins du veau sont d’environ 100 mg par jour. L’abreuvement au lait entier ne permet donc pas de couvrir ces besoins. Cela peut perturber la formation sanguine, étant donné qu’un manque de fer limite la formation d’hémoglobines. Un apport en fer couvrant les besoins est nécessaire pour permettre une croissance sans perturbation et renforcer le système immunitaire des veaux face aux infections.
Lait entier | Recommandation | |
Fer mg/kg | 2 | 100 |
Zinc mg/kg | 35 | 80 |
Manganèse mg/kg | 0,2 | 70 |
Cuivre mg/kg | 0,5 | 8 |
Sélénium mg/kg | 0,15 | 0,4 |
Les conséquences possibles d’un état de carence en vitamines et en oligo-éléments peuvent en outre être une diminution des défenses immunitaires et de la vitalité, ainsi qu’une difficulté à boire et des diarrhées. Ces maladies ont pour conséquence une valorisation du fourrage réduite et des taux de croissance réduits. Pour éviter d’en arriver là, il est recommandé de compléter les buvées au lait entier avec un aliment spécifique adapté.
Il existe d’autres facteurs qui peuvent limiter la croissance et le développement des veaux : Le système digestif du jeune veau est parfaitement adapté à la digestion et valorisation du lait entier. Cependant, des erreurs de gestion telles qu’une mauvaise hygiène et divers facteurs de stress peuvent nuire à la santé du veau.
Les diarrhées, notamment, sont l’une des causes les plus fréquentes de perte de veaux au cours des premières semaines de vie. Dans ce contexte, il faut surtout mentionner les agents pathogènes tels que les cryptosporidies, les rota- & coronavirus et les bactéries E.coli. Les cryptosporidies sont particulièrement redoutées. Un monitoring des veaux réalisé en 2018 en Saxe a montré que des cryptosporidies ont été détectées chez les veaux de 59 exploitations sur 60.
Tous ces agents pathogènes endommagent la muqueuse intestinale du veau. Il en résulte des pertes de liquide et d’électrolytes et une acidification du sang. En conséquence, les animaux concernés présentent une dépression de croissance et de performance. Il n’est pas rare non plus que la diarrhée des veaux résulte en la mort de l’animal.
Figure 2 : Facteurs déclenchant les diarrhées précoces
Les veaux malades ne sont pas seulement coûteux en temps et en argent, des études ont également démontré que les maladies du veau ont un impact sur ses performances au cours de sa première lactation. C’est pourquoi il est d’autant plus important d’éviter les erreurs qui ont un impact négatif sur la santé du veau. Une bonne gestion du colostrum et des mesures d’hygiène approfondies sont particulièrement importantes à cet égard. Mais l’alimentation peut également soutenir de manière ciblée le développement du veau grâce à un apport optimal et adapté à ses besoins.
Effets positifs des acides dans l’élevage des veaux
L’utilisation d’acides peut avoir des effets positifs sur l’élevage des veaux. En abaissant le pH, les acides favorisent le processus de coagulation dans la caillette. Les nutriments du lait peuvent ainsi être mieux absorbés et transformés pour la croissance du veau. En outre, le soutien du processus de coagulation permet de prévenir les diarrhées.
Souvent les buvées au lait entier ne sont pas distribués immédiatement après la traite. Si le lait est laissé reposé ou si les récipients qui entrent en contact avec le lait ne sont pas propres, notamment le seau à tétine, les bactéries indésirables se multiplient de manière exponentielle. L’ingestion d’un grand nombre de bactéries pathogènes peut à son tour provoquer des diarrhées chez les jeunes animaux. L’acidification du lait et l’abaissement du pH qui en résulte permettent d’inhiber la croissance des bactéries. Ce point doit être pris en compte, en particulier dans le cadre d’une alimentation ad libitum.
Attention : l’utilisation d’acide ne remplace pas une méthode de travail approfondie et une bonne hygiène des seaux pour les buvées
Le complément de lait entier JOSERA GastroVit ne se contente pas de compléter les vitamines et les oligo-éléments – JOSERA GastroVit est une combinaison de différentes substances actives dont le but est d’améliorer la digestibilité et le système immunitaire grâce à un complément d’acides et de substances actives bénéfiques pour la santé du veau.
Outre les vitamines et les oligo-éléments importants, JOSERA GastroVit contient une combinaison d’acides qui favorisent la coagulation de la présure et inhibent la croissance des bactéries.
En outre, JOSERA GastroVit contient d’autres substances actives qui renforcent le système immunitaire du veau et l’arment contre les influences extérieures :
Pour réduire le risque de maladies gastro-intestinales, JOSERA GastroVit contient des probiotiques. Il s’agit de micro-organismes vivants tels que les bactéries lactiques. Ils servent à empêcher la colonisation et la multiplication d’agents pathogènes potentiels dans l’intestin du veau. Les prébiotiques sont des glucides non digestibles. Des bactéries intestinales spéciales du veau sont capables de les utiliser comme source d’énergie pour leur croissance. La multiplication de ces « bons » germes inhibe la propagation des germes indésirables et maintient globalement la stabilité du milieu intestinal.
JOSERA GastroVit contient également de l’ail. Parmi les effets positifs de l’ail, on compte notamment son action inhibitrice sur les agents pathogènes responsables de diarrhées – comme le sont les cryptosporidies. Dans une étude récente, le traitement de chèvres malades avec de l’ail a permis de réduire de 77 % le nombre d’œufs de cryptosporidies dans les fèces (voir figure 5, cf. Kahn et al., 2021). En outre, l’ail n’améliore pas seulement la santé intestinale, mais contribue également à augmenter la conversion alimentaire et la prise de poids.
Figure 3 : Le traitement des chèvres avec de l’ail inhibe la multiplication des cryptosporidies (Cf. Khan et al. 2021).
Pour fabriquer son produit, JOSERA n’utilise que des matières premières de très haute qualité, dont la qualité est en outre contrôlée dans son laboratoire certifié. Sur la photo, vous pouvez voir les ingrédients de JOSERA GastroVit mentionnés ci-dessus.
Les immunoglobulines contenues dans la poudre d’œuf de JOSERA GastroVit sont en mesure de réduire le risque de différentes maladies infectieuses en se liant à des agents pathogènes spécifiques.
JOSERA GastroVit contient également du ß-carotène. Celui-ci est le précurseur nécessaire à la synthèse de la vitamine A. En effet, une carence en ß-carotène entraîne des modifications au niveau des voies respiratoires et de la muqueuse intestinale.
Cette combinaison spéciale et adaptée aux jeunes veaux dans JOSERA GastroVit augmente la résistance des veaux et réduit le risque d’une baisse du GMQ ou de la performance chez les jeunes veaux.
Conclusion
Il existe de nombreuses raisons d’opter pour l’allaitement des veaux au lait entier – celles-ci découlent souvent de la gestion de l’exploitation. D’un point de vue nutritionnel, il convient toutefois de noter qu’en cas d’alimentation au lait entier, il est conseillé de compléter les buvées au lait entier pour assurer un apport adéquat aux veaux. Le complément GastroVit permet de compenser les déficits du lait entier et de renforcer le système immunitaire ainsi que la résistance aux influences extérieures. On obtient ainsi une base optimale pour réussir l’élevage des veaux.
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Le lait reste l’un des aliments de base dans le monde. L’évolution de la production laitière en Allemagne reflète l’énorme potentiel de performance des troupeaux dans les exploitations. En savoir plus sur la production et l’état nutritionnel des vaches laitières.